Towards the Ascension of Economic Development
Ethnocentrism is one of the most pressing problems today in many poor countries, especially in sub-Saharan Africa. The use of ethnicities by politicians for their own benefit has made it very difficult for citizens of the same country to work together for the perspective of their common good. In this regard, the lack of social cohesion is indeed a worrying problem as each ethnic group wants its people to be in power, which makes clientelism vital to access power. The problem does not end there, because while the ruling ethnic group may be working in the interest of the country, the frustrated ethnic groups will do everything in their power to thwart these efforts. This process will continue from generation to generation as long as ethnostrategy continues to be an essential tool for gaining power in these nations.
Although poor countries are responsible for many of their actions, poor countries face certain adversities that do not allow them to climb the ladder of economic development. Among the many obstacles that do not promote the development of poor countries are: the circle of poverty, physical geography, fiscal problems, governance failures, lack of innovation, demographic problems, and cultural and trade barriers. Each of these adversities is complex and requires real effort to overcome.
On the issue of foreign aid, over the years, it has been proven that the countries that have received more aid have not grown faster than the rest of the recipients. This should not be interpreted as if the aid does not work at all. However, to help poor countries, we need to understand them and help them in the way they see fit. Therefore, if we are to continue to provide foreign aid to these countries, donors must be prepared to fund bold ideas in poor countries.
When it comes to education, many believe that free education is a path to progress in poor countries. Education plays a vital role in the development of a nation. It is in this spirit that schools are free in most countries, especially in poor countries. However, the existence of free public schools does not mean that students attend or receive a quality education. The rate of child absenteeism is very high in poor countries, which is due to various reasons. It should not be forgotten that the poorest of the poor live in isolated rural communities. These areas are the most affected by the lack of critical infrastructure.
To address this problem, we should have an education system that is not necessarily free because people most often enjoy what they pay for. But, if education is to be free, we need to have a mechanism that encourages students to come to school. Again, this will require fighting poverty. In this regard, the government should direct a substantial part of its social spending towards the accumulation of human capital, which will reach the poorest of the poor and bring about change.
Vers l'Ascension du Développement Economique
L'ethnocentrisme est l'un des problèmes les plus urgents aujourd'hui dans de nombreux pays pauvres, en particulier en Afrique subsaharienne. L'utilisation des ethnies par les politiciens pour leur propre profit a rendu très difficile pour les citoyens d'un même pays de travailler ensemble pour la perspective de leur bien commun. À cet égard, le manque de cohésion sociale est en effet un problème préoccupant car chaque ethnie veut que son peuple soit au pouvoir, ce qui rend le clientélisme vital pour accéder au pouvoir. Le problème ne s'arrête pas là, car même si l'ethnie au pouvoir travaille peut-être dans l'intérêt du pays, les ethnies frustrées feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire échouer ces efforts. Ce processus se poursuivra de génération en génération tant que l'ethno stratégie continuera d'être un outil essentiel pour accéder au pouvoir dans ces nations.
Bien que les pays pauvres soient responsables de bon nombre de leurs actions, les pays pauvres sont en effet confrontés à certaines adversités qui ne leur permettent pas de gravir les échelons du développement économique. Parmi les nombreux obstacles qui ne favorisent pas le développement des pays pauvres, mentionnons les suivants : cercle de la pauvreté, géographie physique, problèmes fiscaux, défaillances de la gouvernance, manque d'innovation, problèmes démographiques et barrières culturelles et commerciales. Chacune de ces adversités est complexe et nécessite un véritable effort pour être surmontée.
Sur la question de l'aide étrangère, au fil des ans, il a été prouvé que les pays qui ont reçu plus d'aide n'ont pas connu une croissance plus rapide que le reste des bénéficiaires. Cela ne doit pas être interprété comme si l'aide ne fonctionnait pas du tout. Cependant, pour aider les pays pauvres, nous devons les comprendre et les aider de la manière qu'ils jugent appropriée. Par conséquent, si nous devions continuer à fournir une aide étrangère à ces pays, les donateurs doivent être prêts à financer des idées audacieuses dans les pays pauvres.
En ce qui concerne l'éducation, beaucoup pensent que l'éducation gratuite est une voie de progrès dans les pays pauvres. L'éducation joue en effet un rôle vital dans le développement d'une nation. C'est dans cet esprit que les écoles sont gratuites dans la plupart des pays, en particulier dans les pays pauvres. Cependant, l'existence d'écoles publiques gratuites ne signifie pas que les élèves fréquentent ou que les élèves reçoivent une éducation de qualité. Le taux d'absentéisme des enfants est très élevé dans les pays pauvres, ce qui est dû à diverses raisons. Il ne faut pas oublier que les plus pauvres d'entre les pauvres vivent dans des communautés isolées en milieu rural. Ces zones sont les plus touchées par le manque d'infrastructures essentielles.
Pour remédier à ce problème, nous devrions avoir un système d'éducation qui ne soit pas nécessairement gratuit car les gens apprécient le plus souvent ce pour quoi ils paient. Mais, si l'éducation doit être gratuite, nous devons avoir un mécanisme qui encourage les élèves à venir à l'école. Encore une fois, cela nécessitera de lutter contre la pauvreté. À cet égard, le gouvernement devrait orienter une part substantielle de ses dépenses sociales vers l'accumulation de capital humain, qui atteindra les plus pauvres d'entre les pauvres et apportera des changement.
Today, it is still the case that some scholars believe that the most efficient way of getting poor countries out of poverty is to give a large amount of foreign aid or double aid to underdeveloped countries. This approach is viewing the end of poverty as a matter of technical issues while disregarding all other aspects that might stop these countries from ending poverty.
Though it is a fact that large-scale intervention is not likely to succeed in underdeveloped countries, it is still in effect in these countries. However, in rich countries, small-partial reforms have been the source of progress over time. Another reason why aid has not been able to end poverty is aid agencies’ lack of transparency. Today, tied aid, food aid, and aid in the form of technical assistance have proven to be ineffective due to conditions and strings attached.
In Africa, higher foreign aid is associated with the deterioration of a recipient country’s institutions. The deterioration of institutions by foreign aid is indeed difficult to measure. However, countries that receive higher foreign aid tend to have a lower bureaucracy level. It is also true that foreign aid discourages investment, and higher foreign aid means lower taxes in recipient countries.
However, foreign aid does not only have negative effects on underdeveloped countries. Foreign aid can have positive consequences on a country’s development. Perhaps, Botswana is the only country in Africa that shows that foreign aid is not bad for poor countries.
Despite the positive example of Botswana, foreign aid has done little to end poverty. To remedy the aid business problem, aid agencies must be transparent. Donors must be accountable to recipient countries, and recipient countries must have the liberty to use aid in their best interest rather than forcing them to adopt large-scale plans that do not work.
Aujourd'hui, certains chercheurs pensent que le moyen le plus efficace de sortir les pays pauvres de la pauvreté est de donner une grande quantité d'aide étrangère ou de doubler l'aide accordée aux pays sous-développés. Cette approche considère la fin de la pauvreté comme une question technique tout en ignorant tous les autres aspects qui pourraient empêcher ces pays de mettre fin à la pauvreté.
S'il est vrai qu'une intervention à grande échelle ne réussira probablement pas dans les pays sous-développés, elle est toujours en vigueur dans ces pays. Cependant, dans les pays riches, de petites réformes partielles ont été la source de progrès au fil du temps. Une autre raison pour laquelle l’aide n’a pas pu mettre fin à la pauvreté est le manque de transparence des agences d’aide. Aujourd'hui, l'aide liée, l'aide alimentaire et l'aide sous forme d'assistance technique se sont avérées inefficaces en raison des conditions qui y sont attachées.
En Afrique, l’augmentation de l’aide étrangère est associée à la détérioration des institutions du pays bénéficiaire. La dégradation des institutions par l'aide étrangère est en effet difficile à mesurer. Cependant, les pays qui reçoivent une aide étrangère plus élevée ont tendance à avoir un niveau de bureaucratie inférieur. Il est également vrai que l'aide étrangère décourage l'investissement, et une aide étrangère plus élevée signifie une baisse des impôts dans les pays bénéficiaires.
Cependant, l'aide étrangère n'a pas seulement des effets négatifs sur les pays sous-développés. L’aide étrangère peut avoir des conséquences positives sur le développement d’un pays. Le Botswana est peut-être le seul pays d’Afrique à montrer que l’aide étrangère n’est pas mauvaise pour les pays pauvres.
Malgré l'exemple positif du Botswana, l'aide étrangère n'a guère contribué à mettre fin à la pauvreté. Pour remédier au problème des entreprises d'aide, les agences d'aide doivent être transparentes. Les donateurs doivent rendre des comptes aux pays bénéficiaires, et les pays bénéficiaires doivent avoir la liberté d'utiliser l'aide dans leur meilleur intérêt plutôt que de les forcer à adopter des plans à grande échelle qui ne fonctionnent pas.
What do I think about the recent political crisis in Guinea?
Qu’est-ce que je pense de la récente crise politique en Guinée ?
Societies do indeed have conflicts because they are inherent to politics. Today, it is no secret that Africa is the epicenter of coups which are mainly due to low incomes and slow growth, among others. Recurrent coups in sub-Saharan Africa are no surprise. Currently, many governments are more threatened by coups than by rebellions. While the military is there to defend the government, many governments are unsurprisingly afraid of their armies. Once a country pays for a coup, it is much more likely to have other coups. Here are illustrations of some of the coups in sub-Saharan Africa: Nigeria (1966, 1975, 1983, 1985, 1993), Mali (1968, 1991, 2012, 2020, 2021) and Burkina (1966, 1974, 1980, 1982, 1983, 1987, 1989, 2015, 2022), among others. We find ourselves stuck in a pattern of violent protests within the government. Political instability caused by coups harms economic development. Why do we still insist?
We are constantly reminded that change in any society, especially in poorer countries, must come from within, and cannot be imposed on them. As a society, we must choose the type of nation we want for ourselves and future generations. Perhaps the challenge of our generation is to build a political system that will foster strong institutions and a path to socio-economic development.
Les sociétés ont en effet des conflits parce qu'ils sont inhérents à la politique. Aujourd'hui, ce n'est un secret pour personne que l'Afrique est l'épicentre des coups d'État qui sont principalement dus à la faiblesse des revenus et à la lenteur de la croissance, entre autres. Les coups d'État récurrents en Afrique subsaharienne ne sont pas une surprise. Actuellement, de nombreux gouvernements sont davantage menacés par des coups d'État que par des rébellions. Alors que l'armée est là pour défendre le gouvernement, de nombreux gouvernements ont sans surprise peur de leurs armées. Une fois qu'un pays a eu un coup d'État, il est beaucoup plus susceptible d'avoir d'autres coups d'État. Voici des illustrations de certains des coups d'État en Afrique subsaharienne : le Nigeria (1966, 1975, 1983, 1985, 1993), le Mali (1968, 1991, 2012, 2020, 2021) et le Burkina (1966, 1974, 1980, 1982, 1983, 1987, 1989, 2015, 2022), entre autres. Nous nous retrouvons coincés dans un schéma de violentes contestations internes au gouvernement. L'instabilité politique provoquée par les coups d'État nuit au développement économique. Pourquoi insistons-nous encore ?
On nous rappelle constamment que le changement dans toute société, en particulier dans les pays les plus pauvres, doit venir de l'intérieur, ce qui ne peut pas leur être imposé. En tant que société, nous devons choisir le type de nation que nous souhaitons pour nous-mêmes et pour les générations futures. Le défi de notre génération est peut-être de construire un système politique qui favorisera des institutions fortes et une voie vers le développement socio-économique.